dinsdag 4 januari 2011

Train retardé pour cause d’ébats sexuels

Train retardé pour cause d’ébats sexuels


lundi 03 janvier 2011, 15:32

Voici le témoignage que nous a envoyé un lecteur habitué de la ligne 96 Bruxelles-Mons. On ne résiste pas à l’envie de le partager avec vous. Faire l’amour dans les toilettes d’un train est doublement punissable, signale lundi la SNCB.
Décidément, il se passe toujours quelque chose sur la ligne 96 entre Bruxelles et Mons. La ligne 96 est-elle victime d’une malédiction ? On peut légitimement se poser la question quand on voit avec quelle régularité les trains y sont irréguliers. On dirait que la SNCB semble disposer d’un catalogue presque inépuisable de motifs de retard. Parmi les multiples variantes qu’elle propose presque quotidiennement aux voyageurs, la dernière ne manque pas de piquant, il faut l’avouer.

Doublement punissable

Faire l’amour dans les toilettes d’un train est doublement punissable sur base légale. « Cela relève du droit pénal pour atteinte aux bonnes moeurs », explique une porte-parole de la SNCB. « En outre, cela contrevient également à un arrêté royal de septembre 2007 relatif au respect des voyageurs. » Le fait d’avoir été surpris durant leurs ébats n’est probablement pas la seule raison pour laquelle les voyageurs ont été expulsés du train, précise la SNCB. « Ils en ont rajouté et ont été particulièrement insolents. »
Le service juridique de la société de chemins de fer étudie actuellement le cas. Des poursuites pourraient être engagées, principalement à cause du retard occasionné par l’incident.
Ce mercredi 29 décembre au soir, au départ de Bruxelles, tout semblait pourtant se dérouler normalement pour l’IC 1742 au moment de quitter la gare centrale à 21 h 26. Toutefois, quelques instants après l’arrêt à Bruxelles-Midi, un couple s’éclipse discrètement vers les toilettes. Cet événement n’aurait sans doute pas eu de conséquence si une autre voyageuse n’avait souhaité utiliser à son tour les mêmes commodités.
En effet, elle se présente devant la porte translucide à l’instant précis où, dans le feu de l’action, le monsieur plaque son postérieur dévêtu contre la vitre de la porte. Bien que le verre soit dépoli et ne laisse généralement rien deviner de ce qui se passe à l’intérieur, la dame voit se profiler avec une parfaite netteté les fesses de l’amant en pleine besogne.
La voyageuse se met à hurler qu’elle veut séance tenante utiliser les toilettes et que c’est un scandale que deux dégoûtants personnages la monopolisent de cette manière. Il faut bien avouer que les toilettes ne sont pas prévues pour cet usage et qu’il n’est pas très convenable de montrer son derrière aux gens, qu’ils soient pressés de se soulager ou pas.
La contrôleuse arrive et ouvre d’autorité les toilettes avec sa clé de service, mettant brutalement un terme aux ébats des amoureux. Ceux-ci ne semblent guère contrits. Plus la contrôleuse s’énerve et plus ils affichent une ironie narquoise qui semble ulcérer de plus en plus la contrôleuse, à tel point qu’elle décide que les deux indécents devront quitter son train à la prochaine gare.
Malheureusement, en gare de Braine-le-Comte, les deux refusent obstinément de quitter le train, estimant que l’on fait une montagne avec un incident somme toute bénin. La contrôleuse, le sous-chef de gare, Sécurail, tout le monde s’y met pour les convaincre de descendre sans devoir recourir à la force. Finalement, la décision est prise de faire appel à la police. Pendant ce temps, les autres voyageurs attendent. Ceux qui ont la chance, comme moi, d’être dans le wagon où l’incident se déroule, ont au moins la consolation d’assister au spectacle et de comprendre pourquoi le train a une fois de plus de retard.
Finalement, au bout d’une vingtaine de minutes, les deux finissent par céder et par quitter le train, qui peut alors poursuivre sa route.
Bien à vous.

Geen opmerkingen:

Een reactie posten